Conflit de 14/18


Un drôle d'été... 1914

En ce mois de juillet 1914, la conquête du Maroc s'achève, la semaine de travail est à 60 heures et les Pieds Nickelés sont dans "l'Epatant".

Le 31 juillet, Jaurès est assassiné 

et 10 millions d'hommes vont rejoindre leurs casernes. Bientôt, le carnage.

 

1 400 000 morts français

2 040 000 morts allemands

850 000 morts anglais

114 000 morts américains

1 700 000 morts de l'empire russe

1 500 000 morts autrichiens hongrois.

 

En Europe, au lendemain de la guerre, on compte environ 6,5 millions d'invalides, 

dont près de 300 000 mutilés à 100 % : aveugles, amputés d'une ou des deux jambes, des bras, et blessés de la face et/ou du crâne (les "gueules cassées").

Mais où vont tous les soldats

Du temps qui passe ?

Mais où sont tous les soldats

Du temps passé ?

Sont tombés dans les combats

Et couchés dessous leurs croix.

 

Il est fait de tant de croix,

Le temps qui passe.

Il est fait de tant de croix,

Le temps passé.

Pauvres tombes de l'oubli,

Les fleurs les ont envahis.

Qu'en saurons-nous un jour?

Quand saurons-nous ? Un jour...

 

Marlène Dietrich (1901-1992) 

Les "poilus" de Floressas "Morts pour la France"

Pas un d’entre nous n’a échappé à la "Grande Guerre" au travers de nos parents, grands-parents, anciens ou proches, français ou pas.

Même si aujourd’hui il ne reste plus aucun survivant des combattants, le souvenir de ce que l'on ne peut que nommer "boucherie", est là, parmi nous, dans tous nos villages !

Floressas se souvient de ses 17 gars "Morts pour la France" lors de la Première Guerre Mondiale (et aussi de celui qui est mort lors du conflit de 39/40), et les associe à toutes les cérémonies commémoratives et lors de la fête votive, avec un souhait répété : "plus jamais ça !".


La mention "Mort pour la France"

Cette mention a été instituée par la loi du 2 juillet 1915 et modifiée par

la loi du 22 février 1922 

au lendemain de la Première Guerre mondiale.

Les textes qui ont étendu ultérieurement le droit sont codifiés dans l'article L.488 du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre qui stipule que « doit, sur avis favorable de l'autorité ministérielle, porter la mention " mort pour la France", tout acte de décès d'un militaire ou civil tué à l'ennemi ou mort dans des circonstances se rapportant à la guerre »

 

Une notion primordiale à retenir : la preuve doit être rapportée que la cause du décès est la conséquence directe d'un fait de guerre.

Par ailleurs, si la nationalité française est exigée pour les victimes civiles de la guerre y compris les déportés et internés politiques, elle ne l'est pas pour les membres des forces armées y compris les déportés et internés résistants.

Monument aux morts Juillet 2016
Monument aux morts Juillet 2016